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Lumière : mesurer l’effet des matériaux diffusants

Au Salon Sival à Angers (49), Astredhor Auvergne-Rhône-Alpes a présenté les principaux résultats du programme Di’light.

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A l’occasion du Salon Sival à Angers (49), le 17 mars dernier, l’institut Astredhor de la région Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) a présenté des études concernant l’impact positif des matériaux diffusants sur les critères qualitatifs des plantes.

Évaluer les matériaux

Films plastique, verre, écrans d’ombrage ou encore peintures photo-sélectives... durant trois ans (2018-2021), dans le cadre du programme Di’light, Astredhor AURA a évalué ces différents matériaux. Plus généralement, l’institut a cherché à comprendre l’impact et l’intérêt de la lumière diffuse dans le domaine de la production horticole, porté par les observations effectuées en production maraîchère.

« Dans ce secteur, note David Vuil­lermet, responsable d’expérimentation, les chercheurs ont constaté que la lumière diffuse avait un effet sur le rendement de l’ordre de + 5 à + 10  %. » Pour des productions compactes (cyclamen, plantes à massifs...), l’institut met en avant un « vrai » effet de la lumière diffuse sur le climat de la serre. « Elle crée un phénomène d’homogénéité spa­tiale. La température foliaire aussi est plus homogène, sans pour autant être plus basse », prévient-il.

Floraison plus précoce

Di’light a permis de comparer différents matériaux diffusants sur cyclamen, chrysanthèmes, plantes à massifs et plantes aromatiques, le tout en recourant à une mesure hémisphérique de la lumière. Innovante, cette méthode consiste à envoyer plusieurs rayons de lumière sous différents angles d’incidence. « Elle prend mieux en compte la réalité d’une lumière globale qui arrive du lever au coucher du soleil. »

En particulier, la station Auvergne-Rhône-Alpes* a comparé un verre transparent avec un verre diffusant (Hortiscatter de 25 %) de milieu de gamme. Avec un même seuil d’ombrage et une somme de lumière identique, « le verre diffusant augmente les critères qualitatifs dans 63 % des cas », observe l’institut.

Concrètement, les techniciens ont constaté un gain au niveau du diamètre de la plante et une floraison plus précoce d’une semaine en moyenne en cultures de printemps.

Pour celles d’été, l’amélioration des critères est également au rendez-vous, mais moindre (40 % des cas).

Cela étant dit, il y a une véritable influence variétale sur les résultats obtenus.

Anne Mabire

*Rhône-Alpes technique horticole (Ratho), à Brindas (69).

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